L’upcycling, ou surcyclage en français, est une démarche éco-responsable s’inscrivant dans l’économie circulaire. En faisant appel à la créativité, elle permet de réutiliser des matériaux et de consommer autrement.
« Au 21ème siècle, rien ne se jette, tout se transforme ! »
… car les ressources de notre planète sont limitées. L’upcycling consiste à récupérer des matériaux ou des produits dont on ne se sert plus pour les transformer en de nouveaux produits qualitatifs et esthétiques. Il s’agit de revaloriser des déchets, en l’occurrence des tissus (fin de rouleaux, chutes de matières, vêtements usagés) pour Style de Woof.
Le concept fait appel à notre créativité en stimulant nos neurones pour trouver un nouvel usage et donc une nouvelle vie à un produit. En cela, l’upcycling favorise la création d’objets uniques ou la production en séries limitées.
Quand on analyse le cycle de vie d'un jean, depuis la culture du coton jusqu’à sa fin de vie, on découvre qu’il a une empreinte environnementale très, très importante de par :
10 000
Sa fabrication qui requiert au total entre 7 000 et 11 000 litres d’eau, soit l’équivalent d’environ 285 douches.
35%
Tous pays confondus, le denim concerne 35% de la production mondiale de coton.
65 000
De la production du coton au Bénin à l’assemblage en Tunisie, un jean peut parcourir jusqu’ à 65 000 km avant de se retrouver dans nos vestiaires.
Le coton, souvent cultivé avec des insecticides et des engrais, est filé (parfois avec de l’élasthanne, dérivé du pétrole, pour plus de souplesse) et tissé en denim avant d'être coupé et cousu. Ensuite, des traitements comme le stone wash, le lavage, le sablage, etc., transforment le denim en jean, mais certaines méthodes, comme le sablage, sont dangereuses pour les ouvriers. La production inclut aussi des finitions (boutons, broderies, rivets, empiècements en cuir). Enfin, il faut considérer l’emballage, le stockage, la vente, l’entretien (avec des détergents) et l’élimination du jean, souvent par incinération ou mise en décharge.
Dès le début de notre projet, nous avons établi un partenariat avec l’équipe Décathlon head Protection, du B’Twin village dans les hauts de France qui développe les casques chez Décathlon.
Ils nous fournissent une partie des boucles pour nos harnais de petites tailles, qui proviennent de leurs casques à vélo issues du laboratoire de test du B’twin Village.
Les tests réalisés au sein de leur laboratoire sont destructifs. Alors au lieu de jeter les échantillons de tests, les casques sont démantelés afin de revaloriser les boucles et les sangles avec des upcycleurs locaux.
La récupération des boucles des casques de vélo est une démarche de recyclage qui s’inscrit dans la gestion des déchets, l’un des piliers de l’économie circulaire…
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